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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 18:15

Saint Vivien 2e vendredi de mars, Saint Firmin 2e vendredi d’octobre, deux foires qui se posent en  animations phare du Buisson de Cadouin, en Périgord.

L’initiateur, au début des années 1980, en fût Bernard Lucas, alors jeune vétérinaire puis adjoint au maire et finalement maire et conseiller général du Buisson, trop tôt disparu.

 

 

De race Salers mère et fille        Pantalon en plume pour frimas matinal

mere enfant    002 pantalon en plume 

(Toute la rue sent bon la gauffre...)007 gauffres

 

(Quant un maquignon recontre un autre maquignon...)   ( Lucien a fait 40 km pour venir revoir les copains...)
004 maquignons013 lucien vieux paysan

Si durant plusieurs décennies ces foires ont rencontré un très grand succès, la profonde mutation du monde agricole les a conduites à un certain essoufflement. Trop de tracasseries administratives, contraintes sanitaires et économiques ont compliqué le déplacement des animaux, devenus rares sur le foirail. Pourtant, les organisateurs s’activent à rebondir, à s’adapter pour conserver ces foires, survivance des coutumes et traditions d’un monde paysan chaleureux et convivial. Les animaux de loisir, chevaux, ânes ont remplacé les bovins. Une remarquable collection de volailles attire l’attention du public et des écoliers venus en visite avec leur maître. L’exposition vente de fleurs et arbustes agrémente l’espace. Mais, l’essentiel demeure le marché forain. La place et la  rue principale débordent d’étalages vivants et colorés.

 

(Les plus beaux paniers...)                    (Les plus belles citrouilles... )                                               

010 citrouilles

 

 

008 paniers        

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la foire on trouve tout ! Des fruits et légumes à foison, viande et poisson, des vêtements, des chaussures, des pantoufles, des outils, du bazar, des paniers…

009 vetements011 legumes

 

Les paysans ont délaissé un instant leur activité, les plus anciens la quiétude de leur ferme et savourent la rencontre avec les vieux copains. Et on bavarde, chacun raconte…ses douleurs…la météo (qui perd la boule) et on refait le monde…et on évoque « Tu te rappelle la foire de mars où il neigeait… » Et on prend des nouvelles… « Que devient Machin ?...Et Chose… comment va-t-il à présent ? "

 

(Le chef Georges prépare le tourrain...)                                                                    avec chabrol obligatoire...)

 

005 tourrain006 chabrol


A 13 heures la table de « La Corne de bœuf » rassemble les gourmands autour des « haricots couennes » et des grillades. Le tirage de la tombola… Puis le village se vide, le calme est revenu. Mais cette année le comité des foires sort sa botte secrète !cosmopolitan2

 

Samedi soir, la salle Albert Castanet n’en est pas revenue…d’accueillir un spectacle de music hall ! Strass, plumes et belles gambettes…Plus de 400 spectateurs sont venus admirer la revue haute en couleur, des « Cosmopolitan Company » de Bergerac.

 

Publié dans "Réussir le Périgord" du vendredi 21/10/2011

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1 octobre 2011 6 01 /10 /octobre /2011 07:17

P1060446.JPG

 

L’abbaye de Cadouin ne se présente plus. Classée patrimoine mondial et site majeur d’Aquitaine, elle attire chaque année de nombreux visiteurs. Pourtant, dans son ombre, discrètement nichée dans la prairie, à l’écart de toute agitation touristique, au cœur du hameau de Salles de Cadouin, somnole une belle endormie. L’église Saint Barthélémy de Salles.

Si l’abbaye demeure un des lieux les plus fréquentés d’Aquitaine, Saint Barthélémy de Salles est son ainée. Survivante parmi les plus anciennes églises construites au cours du XIIe siècle sur le territoire. L’édifice fortifié fut construit entre 1050 et 1095. C’est à la fois un témoignage rare de l’architecture religieuse du Périgord et une racine profonde de notre mémoire. Un héritage de quelques neuf siècles à protéger impérativement, à conserver et transmettre aux générations à venir.

Salles fût, vers l’an 1050, le berceau de l'un des plus célèbres ermites prédicateurs du Sud-ouest médiéval, le Bienheureux Géraud. Après une vie de prêche, Géraud revint en 1115 en forêt de Bessède pour fonder l'abbaye de Cadouin. Béatifié sous le nom de Géraud de Salles, cet enfant de la paroisse de Salles, fut l'objet d'un culte populaire important et sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage majeur durant tout le Moyen-âge.  P1060423.JPG

La petite église Saint Barthélémy fût malheureusement mise en ruine pendant les Guerres de Religion, mais restauréeau XIVe siècle après avoir perdu deux travées voutées de sa nef qui a été rebâtie, sur son emprise initiale. Elle a conservé de l'époque romane du XIIe siècle, son abside semi-circulaire et une partie du mur de la nef avec la naissance des pendentifs d'une coupole.

 P1060409.JPGDans les registres paroissiaux de Saint Barthelemy, les généalogistes trouvent le témoignage de toute la vie des villages alentours. On y était baptisé, fiancé (1), marié et enterré, que l’on vienne de Cadouin, Molières, Montferrand où Saint Avit Sénieur. Puis Cadouin ayant pris le relais, l’église ne fût plus fréquentée que par les habitants du hameau de Salles, essentiellement pour les sépultures où la Toussaint dans le petit cimetière attenant, toujours d’actualité. Au fil des ans cette église de charme, si elle n’est pas complètement tombée dans l’oubli est tout de même entrée en grande léthargie et s’est dégradée jusqu’à effondrement du mur roman de la nef. Dés 1973, la municipalité projetait pourtant une restauration d’urgence hélas restée sans suite faute de financement.

P1060413.JPG

En 2009 la restauration  de ce mur sud jugé dangereux est de nouveau programmée, mais un peu tard car le mur s’est finalement déjà écroulé dans le cimetière, augmentant de coût des travaux. Estimés à 161000€, ils ont été en grande partie subventionnés, mais demeurés une très lourde charge pour le budget communal. La fondation du patrimoine, sollicitée, a manifesté un grand intérêt pour la sauvegarde de cette église simple et épurée, isolée dans un environnement champêtre très préservé.  Jugeant sa conservation comme un enjeu premier pour le site, si proche de la prestigieuse abbaye, la fondation a lancé une souscription auprès du public. De généreux  donateurs se sont manifestés, tel Daniel Garrigue, député du bergeracois qui a, ici, financé (à hauteur de 5%) la mémoire de ses racines familiales à l’aide de fonds de sa réserve parlementaire. Si une deuxième tranche de travaux est encore à effectuer à budgétiser et financer (la souscription demeure active), le site est sécurisé et la vie paroissiale de retour à Saint Barthélémy de Salles.P1060428

La Saint Géraud, en mai, a donné lieu à une messe qui, comme autrefois, a attiré les fidèles des communes environnantes et rempli la petite église. Le samedi 25 juin, ce sera l’effervescence. Les Amis et Pèlerins de Saint Jacques de Compostelle Limousin/Périgord viendront y fêter le 20e anniversaire de leur association. Au programme, messe, buffet froid, concert avec l’ensemble vocal Unda Maris. Puis au cours de l’été…Un baptême et deux mariages rendront son lustre d’antan à Saint Barthélémy de Salles.

Contact : Mairie de Cadouin, 05 53 63 46 43 Où : www fondationpatrimoine-aquitaine.com

(1) Les registres recèlent des actes de fiançailles dans lesquels le curé « autorisait » le mariage. 

Image1

Le retour à la vie ...l’ensemble vocal Unda Maris...mariage...

P1060448

P1080402.JPG


 

 

 

 

Samedi, la vieille cloche poussiéreuse en était toute esbaudie ! Voila qu’après des décennies de solitude et de silence, elle n’en finissait plus de sonner joyeusement, invitant à rejoindre l’église Saint Barthélémy (en partie restaurée) au hameau de Salles de Cadouin où avaient lieu les épousailles de Karine et Bertrand enfants du pays.

 




 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 18:23
Tout là haut à Castelnaud, directement au pied de l’imposant château, la boutique
L’atelier du tourneur sur bois se mérite, au terme d’une promenade sportive sur le sentier abrupt.
Ce métier, venu du fond des âges, Didier Demol est carrément tombé dedans, très jeune et avec passion. Exactement à 14 ans, à l’occasion d’un long apprentissage chez un artisan menuisier ébéniste, patron à l’ancienne, un de ceux qui s’appliquent à transmettre à la fois tous les secrets de leur savoir faire, mais aussi l’amour de ce qu’ils font. Didier y a découvert l’art du tournage à main levée, en tenant l’outil (la gouge) en main. Des traces de ce métier ont été relevées à l’âge de bronze, cet art est aussi représenté dans les hiéroglyphes égyptiennes. Au moyen âge, on tournait le bois dans des lieux producteurs d’énergie, usines à vapeur, moulins… Les tours étaient à pédale où archet comme il en existe encore au Maghreb. Au siècle dernier, 80% des tourneurs travaillaient sur des tours à pédale, installés généralement dans des moulins à eau. Ainsi la tradition populaire affirme « qu’un moulin cache toujours un tourneur et qu’un tourneur cache toujours un moulin »
Aujourd’hui, le tournage est un peu oublié, la société de consommation proposant tout…tout fait !
Après cinq ans d’itinérance en France auprès de différents tourneurs (devenus rares avec l’apparition des tours automatiques) Didier créé son premier atelier à Gisors, puis choisi le Périgord dès les années 90 pour installer sa famille. Dans son atelier du moulin de la Ladière (équipé d’un tour électrique) au Coux, il fabrique des objets décoratifs, lampes, chandeliers…travaille sur commande et sur mesure à la réalisation de balustres d’escalier, à la reproduction de pièces destinées à la restauration de meubles. Travail de grande précision exécuté a l’aide du compas et du pied à coulisse. Les essences les plus utilisées sont, platane, hêtre, charme, buis. Le buis, bois très dur se travaille en rondins et non en cube comme les autres. Du bois bien sec, préparé dans le temps car il faut un an de séchage par centimètre d’épaisseur.
Pour compléter son activité, Didier, après un passage au village du Bournat, a ouvert sa boutique atelier à Castelnaud. Boutique qu’il partage avec Bernadette son épouse, potière et Chantal qui propose des tableaux de fleurs séchées. Une collaboration avec le réseau « Bienvenue à la ferme » lui assure de nombreuses démonstrations sur foires et expositions. Là, il élabore un jouet, désuet chez nous mais encore en vigueur dans des pays en voie de développement, la Toupie. Appelée « Périnquette » en Périgord, « Birdou » en Bretagne, « Sibo » en Gironde, « Siboulo » dans le Médoc, « Moine » dans le Poitou, où tourner se dit d’ailleurs « moiner » …
Devant les yeux ébahis des enfants (qui en oublient quelques instants leur chère console), ceux brillants de nostalgie des anciens, il élabore en un tour de main ce petit objet ludique que l’on fait tourner à la main ou lancé à la ficelle. Au départ un banal cube de bois. Le tour lancé, la gouge attaque le bois et sculpte la forme, les particules de copeaux jaillissent et vont crépir le bras de l’homme… puis, vient le brunissage décoratif par frottement d’un autre morceau de bois, une fumée légère s’envole… et enfin, le pinceau, enduit d’un mélange de vraie cire d’abeille, térébenthine et huile de lin, qui donne la patine… la touche finale le clou…et voilà ! Tourne, tourne la Périnquette… C’est magique !
LE TOURNEUR SUR BOIS
LE TOURNEUR SUR BOISLE TOURNEUR SUR BOIS
LE TOURNEUR SUR BOISLE TOURNEUR SUR BOISLE TOURNEUR SUR BOIS
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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 17:43
Montferrand du Périgord, à l’écart des grandes ruées touristiques, le village a gardé une grande authenticité. Il est accroché a flan de coteau, traversé par une abrupte rue principale qui semble grimper vers le ciel. A moitié côte, la place au pied du château, abrite une halle de belle facture, la mairie salle des fêtes et un très ancien calvaire. Une grande maison, sur l’un des côtés, est encore ornée d’une enseigne en fer forgé « Café » vestige d’un temps révolu. Accroché au portail qui mène à la cour, un drôle de petit bonhomme métallique multicolore (ressorts et boulons) brandit une mini pancarte rouge « Bonjour !»
Si vous franchissez le portail, vous entrez dans le petit monde enchanté d’André Coudert, annoncé par de drôles de sculptures métalliques et un grand panneau «  Le forgeron, la forge et les Rintintins ». Les premiers Rintintins, étranges personnages, tout droit issus de l’imagination fertile de notre forgeron artiste, sont les sentinelles qui accueillent le passant et l’invitent a pénétrer dans ce qui fût l’atelier du forgeron/maréchal ferrant. L’ancienne forge et son énorme antique soufflet sont toujours là. Plusieurs générations d’outils aussi, le tout agrémenté de textes et pensées humoristiques. Mais l’essentiel de l’espace est occupé par l’armée des Rintintins, colorés, naïfs et souriants, pas un seul qui fasse la moue… Un art rare du détournement d’objets les plus divers. Ici, ressorts, couvercles, poêles, couverts, boulons, écrous, roulements, moteurs et autres ferrailles ont trouvé une seconde vie dans les mains du forgeron. Une touriste et sa fille, entrent dans le monde des Rintintins avec des exclamations de joie «  Nous venons de voir Alice au pays des Merveilles au cinéma, la fraîcheur de ces œuvres nous donne la sensation d’être encore dans le film » Heureux André Coudert souri, il ne rechigne pas à allumer la forge, actionner le vieux soufflet poussiéreux et faire une démonstration de frappe d’un fer rougi. Ni a raconter « Son temps » et « son Montferrand »
« Quant j’avais 14 ans, en apprentissage avec mon père, il m’enseignait la frappe à deux. Mon père tenait le fer d’une main et frappait de l’autre. Moi je frappais avec le marteau de 2,5 kilos à long manche. De quoi se faire des muscles ! Si je perdais la cadence, mon père, peu patient me chassait d’un coup de pied au derrière en s’écriant _ Pour être forgeron, il faut être grand, fort et bête ! Toi, tu n’est que bête !_»
Nostalgique, le forgeron ? Oui, du temps où la forge fabriquait les fers pour les chevaux et les vaches d’attelage, boulons et écrous, tout quoi ! Pourtant le travail était dur, de l’aube à la nuit, car les paysans menaient leurs animaux dès trois heures le matin. Ce temps où l’on se réunissait, où les travaux se faisaient entre voisins et où tout se terminait par un repas convivial, de préférence bien arrosé. Sa jeunesse et les kilomètres a vélo pour aller au bal. Les jours de foire et les soirées d’élection dans le café tenu par son épouse. Il a d’ailleurs rédigé ses mémoires en une quarantaine de pages. Bien sûr que ça n’est pas de la littérature ! Mais un témoignage émouvant et truculent du quotidien d’avant guerre à nos jours.
« Une fois en retraite, il fallait sombrer dans un terrible ennui où réagir ! Mes Rintintins m’ont permis de continuer, non pas de travailler mais de m’occuper en m’amusant »
Si l’atelier est surpeuplé c’est qu’André Coudert se sépare rarement des ses créations. Qu’on les admire suffit à son bonheur. Je connais pourtant une « Blanche Neige » qui a gagné un jardin ami… La locomotive, clou de l’atelier ne sera jamais à vendre. Un des mécaniciens dirige la manoeuvre et l’autre fait cuire des œufs à la poêle. Elle doit avoir franchit les Pyrénées car une danseuse de Flamenco s’est égarée sur le toit …
          Michèle
publié dans la page magazine de "Réussir le Périgord" décembre 2009
Depuis notre ami forgeron artiste à quitté ce monde. Qu'il repose en paix!

 

 

LES RINTINTINS DU FORGERON
LES RINTINTINS DU FORGERON
LES RINTINTINS DU FORGERON
LES RINTINTINS DU FORGERON
LES RINTINTINS DU FORGERON
LES RINTINTINS DU FORGERON
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 10:56

Aux frontières des Périgords, le blanc et le vert. Dans le secret d’un village, Clermont d’Exideuil, de mystérieuses journées initiatiques ont lieu…La transmission de savoirs faire ancestraux et pas si oubliés que ça !

 

A l’initiative de Claude Jacquot, ancien maire, retraité de l’enseignement agricole et président des SIVAM de Dordogne, la cérémonie se déroule chez Christiane Mignot, autour de la grande cheminée du restaurant « Chez la Margot » où l’hôtesse s’applique à faire découvrir toutes les saveurs de produits traditionnels, authentiques, locaux et de saison.

Le grand maître des savoirs qui officie est Aurélie Foueytille. Vive, menue, toujours en mouvement, elle trottine ses 85 ans alertes et s’affaire, le geste précis. Ici on l’appelle Lili.

Elle a derrière elle une longue carrière de commerçante de proximité avec l’épicerie, bar où l’on trouvait absolument tout. Caverne d’Ali Baba mais aussi lieu festif jusqu’au début des années 1980. A Clermont on se souvient encore des bals au son de l’accordéon. Jean Ségurel en personne est venu y apporter son talent. Quelles belles soirées !

Aujourd’hui, il s’agit de transmettre l’art de « Ruffer »  les châtaignes, fruits mythiques dont la saison s’achève.

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                              En tout premier lieu, alors que le petit salé bouillonne gentiment dans la marmite et que son amie la mique gonfle dans l’âtre, aller ramasser les châtaignes…
DSCF1314

En chemin nous apprenons que Clermont, en son temps, avait été un village d’importante production de choux fleurs et salsifis. Châtaigniers et châtaignes, sont en revanche devenus rares. Pourtant, Christiane et Aurélie se souviennent de leurs aïeules qui allaient vendre au marché  des sachets de 500
grammes de châtaignes blanchies et en préparaient ainsi quelques dizaines  de kilos chaque saison.

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De retour près de la cheminée, les châtaignes, dépouillées de leur robe brune, placées dans la petite marmite ventrue, l’« Oule », recouvertes d’eau frémissante, sont mises à chauffer quelques minutes, sur un feu bien maîtrisé. Tout l’art est de faire détacher la peau sans porter à ébullition. Lili  teste …

A point !

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A l’aide d’une longue pince crantée, le « Ruffadou » en Périgord où « Boueïradou » en Limousin, les châtaignes sont brassées dans la marmite au gré de mouvements en ciseau des plus énergiques, jusqu'à ce que les fruits  devenus bien blancs, aient perdu leur deuxième peau.


DSCF1298


 Filtrés et fignolés ils reprennent place dans l’ « Oule » sur un lit de pomme de terres baignant à demi dans l’eau et qui servent d’isolant. Là, le secret, c’est la cuisson dans la vapeur de la marmite sur un feu régulier mais modéré. Ha les bonnes châtaignes !


DSCF1383DSCF1384


Les papilles mises en joie par la soupe de châtaignes, le boudin aux châtaignes, le petit salé et sa mique, le fromage de chèvre à la confiture de tomates vertes, le flan aux châtaignes nappé de chocolat chaud et la tuile aux noix réalisée par Claude Jacquot… Qu’espérer de plus que...

d’autres initiations…

Comme une machine à remonter le temps, un voyage de quelques heures chaleureusement conviviales au fil des savoirs faire (à ne surtout pas laisser dans l’oubli) et des recettes de nos grand’mères. Un pur bonheur !

 

 Publié dans Réussir le Périgord
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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 20:02
L'attente a été trop longue !
Adieu jolie princesse, les anges t'ont accueillie dans un monde de paix sans maladie ni souffrances.
Courage Cathy, Olivier et Loris...tous les parents du monde sont avec vous.

Il est trop tard pour Kenza mais en sa mémoire n'oublions pas les autres ! 
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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 15:50

Kenza est une adorable fillette qui devrait fêter ses 10 ans en juillet 2009! Mais une vilaine maladie la mucoviscidose peut en décider autrement.
Depuis le dimanche 19 avril Kenza est sur la liste des receveurs d'organes urgentissimes.
Seule une greffe de poumons pourra la sauver.
Y aura t'il un donneur compatible ? nul ne le sais aujourd'hui.
Mais nous pouvons tous faire l'effort de réfléchir à l'horrible attente de ceux qui n'ont plus d'issue et décider tant qu'il en est temps de ce que l'on peut donner de notre vivant où après notre décés. Ne laissons pas  à notre entourage la lourde obligation d'assumer un choix difficile dans le tourment du chagrin et du deuil.
Allez faire un tour sur ce site 
Fédération des Association pour le Don d'Organes                                                                                                       
 
Courage ma puce on t'aime !

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 13:07


Au Buisson ce sont des bambous qui font l'objet des soins attentifs d'un passionné Michel Bonfils.
Ce jardin de verdure s'étale sur
deux hectares.  Chaque détour en dévoile tout le charme et une sérénité qui invite à la rêverie où à l'introspection.
Ce  jardin est ouvert au grand public.

Ainsi, au long de la visite, le profane apprend que, curieusement, le bambou est une herbe de la famille des graminées (poaceae), comme le blé, le riz, le maïs.
Tous les bambous possèdent des tiges souterraines appelées rhizomes, sur lesquels se trouvent des racines et des bourgeons qui en se développant en longues tiges vont devenir des « chaumes ». Les plus gros peuvent atteindre les 35 mètres de haut, pour un diamètre de 25 à 35 cm. A la différence d'un tronc qui s'accroît en diamètre, le chaume se déplie comme une canne télescopique (1 m en 48 heures dans de bonnes conditions climatiques) et atteint ses dimensions définitives en une saison.
La floraison reste mystérieuse, elle se produit à des intervalles très longs, souvent elle est grégaire et touche la même espèce dans le monde entier. On suppose qu'il existe une horloge interne capable de programmer cette floraison.
Après avoir fleuri, les chaumes se dessèchent.
 L'Europe ne compte plus de bambou à l'état spontané, les grandes glaciations l'ont fait disparaître de notre continent et on ne le retrouve  qu'à l'état de fossiles datant de l'ère tertiaire.
Il existe plus de mille espèces de bambous réparties dans le monde : Amérique, Afrique, Océanie et surtout Asie. Le bambou pousse sous tous les climats et peut résister à des températures inférieures à -20 degrés C.



 Diverses animations et spectacles
agrementent la saison estivale



 Le jardin Zen









      Les danseuses colorées


ZENITUDE ?

Constaté lors d'une visite au jardin de planbuisson...tout près du jardin Zen...la sérénité que dégage la bambouseraie incite sans contestation à la plus évidente "Zen attitude"... 


Pour en savoir +
www.planbuisson.com
               


A Urval, au chateau de la Bourlie, Véra de Commarque s'évertue à reconstituer le jardin original.
En mai, la roseraie offre un régal de parfums subtils et de couleurs délicates dans un bourdonnement d'insectes butineurs laborieux. Un petit plus de charme : la tonelle, taillée dans un if trois fois centenaire. Dans le secret de son feuillage, on s'isole pour un instant de méditation sereine, ou, bien à l'abri des regards indiscrets, pour un badinage romantique....









































Pour en savoir + www.chateaudelabourlie.com

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