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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 18:18
UNE MISSION: VEILLER SUR LA FORÊT
UNE MISSION: VEILLER SUR LA FORÊTUNE MISSION: VEILLER SUR LA FORÊTUNE MISSION: VEILLER SUR LA FORÊT
La Dordogne est un département boisé, exposé aux risques de feux de forêt. Mais DFCI et ASA veillent et organisent la protection du patrimoine forestier.
La DFCI (Defense contre les incendies de forêt) en région Aquitaine est une organisation centenaire mise en place à la fin du 19ème siècle par les propriétaires forestiers, et aujourd'hui encore animée et gérée par les sylviculteurs.  L’objectif est d’assurer au plus près la protection de la forêt en se donnant quelques moyens pour organiser la surveillance et les interventions.
Historique :
Après les grands incendies d’après guerre, devant l'urgence et l'importance de l'effort à fournir pour sauver ce qui restait et reconstituer les forêts détruites, les rôles sont séparés: aux associations de DFCI les travaux de prévention, et la mise en valeur du territoire, aux sapeurs-pompiers la lutte active. Les Associations Syndicales de Défense des Forêts Contre les Incendies regroupant les propriétaires forestiers entreprennent alors un véritable compartimentage des massifs forestiers. Les corps départementaux des sapeurs-pompiers forestiers sont créés par le décret du 25 Mai 1947, ils sont chargés de la surveillance et de la lutte contre les incendies. La DFCI en Aquitaine est organisée en : 1 Association Régionale, la DFCI AQUITAINE, 4 Unions Départementales, DFCI DORDOGNE, GIRONDE, LANDES, LOT ET GARONNE, 241 Associations Syndicales Autorisées ou Syndicats Intercommunaux répartis sur ces 4 départements. En Dordogne le président de la DFCI est Michel Campagnaud assisté d’un directeur Adrien Peyrat. Assurant une mission d’intérêt général les ASA départementales sont  reconnues d’intérêt public et fonctionnent sous tutelle préfectorale. Pour en assurer le fonctionnement financier, des subventions de l’Europe, de l’état, des collectivités locales. Les propriétaires concernés par un zonage ASA s’acquittent annuellement d’une cotisation de plus où moins10€/ha, payée auprès du trésor public. Un président bénévole élu par les propriétaires dirige chaque ASA. Elles sont animées et gérées par 6 à 12 sylviculteurs bénévoles constituant le bureau.
EN BESSEDE L’ASAB est l’une d’elles
En 1963, à la création de cette association de défense contre les incendies de forêt un important  maillage de pistes a été aménagé dans le massif de la Bessede afin de faciliter le passage des véhicules d'incendie et optimiser leurs interventions. Divers arrêtés préfectoraux, toujours en vigueur, réglementent de manière stricte la circulation sur ces pistes (la plupart du temps tracées sur terrain privé), circulation exclusivement réservée aux ayant droits (Pompiers, propriétaires riverains) Depuis l'origine, seuls des travaux d'entretien ont pu être réalisés, rapidement débordés par de regrettables dérives dans l'utilisation tous azimuts des piste entraînant de très graves dégradations sur celles-ci. l'ASAB a renouvelé son bureau, il y a deux ans. Après plus de trente ans, Godefroy de Commarque a passé le témoin à un nouveau président, Christian Cabar, de Montplaisant. Il fallait saisir l'opportunité d'importantes subventions (cumulées 80%) pour réhabiliter les pistes. Un ambitieux programme a déjà débuté et va se poursuivre jusqu'à remise en état générale. Quelques 350000€ sont engagés, financés par un prêt sur quinze ans, et les subventions publiques. Les communes du périmètre participent chaque année avec l'octroi d'une subvention, l'argent des cotisations devant être consacré à l'entretien courant. Quelques 350000€ sont engagés, financés par un prêt sur quinze ans, et les subventions publiques. Les communes du périmètre participent chaque année avec l'octroi d'une subvention, l'argent des cotisations devant être consacré à l'entretien courant. Lors de l’ assemblée générale le 25 juillet dernier , Adrien Peyrat a expliqué le rôle exact des comités communaux Feux de Forêt qui doivent, d’abord, faire passer l’information sur le risque Feu de Forêt (camping, scouts villages vacances, etc…). Pendant l’incendie, ils sont sous l’autorité du maire jusqu’à l’arrivée des pompiers qu’ils doivent orienter sur le terrain. Il a également présenté le texte d’une convention, pour le moment a l’état de projet, concernant  la circulation des véhicules lors des battues en plan de chasse et diverses autres utilisations potentielles des pistes par différents acteurs. Le président Cabar a déclanché la discussion en faisant part d’une décision du conseil d’administration de demander une participation financière aux chasseurs, voire a tout autre utilisateur qu’ayant droit, pour l’entretien des pistes. Il faut bien reconnaître que le monde change et qu’il y a nécessité de s’adapter. De nombreux utilisateurs potentiels, chasseurs, promeneurs, cavaliers, motos vertes où vtt, souhaitent pouvoir utiliser les pistes (actuellement fermées à la circulation par des barrières, sur lesquelles sont affichés les arrêtés préfectoraux) Les collectivités locales qui financent jugent qu’un partage de l’utilisation serait équitable, chacun défend son point de vue et…tout le monde en oublie l’essentiel ! La forêt est privée et seuls les propriétaires s’acquittent d’une cotisation. D’autre part elle est fragile, un surcroît de fréquentation n’est il pas de nature à aggraver les risques ? La sagesse ne serait elle pas de ne jamais perdre de vue la vocation première de ces pistes ? « Faciliter la surveillance et les interventions en matière d’incendie » En ce début d'été la plus grande vigilance est de mise pour éviter tout risque. D'autre part au regard des sommes engagées, de l'utilisation d'argent public, le plus grand respect des pistes rénovées est exigé. Une attitude citoyenne de tous est vivement souhaitée sans avoir besoin de recourir à la répression.
MF
publié dans "Réussir le Périgord" juillet 2010

 

 

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 07:31

La prairie au milieu de la forêt,a, durant la nuit, été le théâtre d'un drame sauvage . Pour de beaux yeux de biche deux superbes cerfs ont combattu jusqu'à la mort. La brutalité de l'échange leur a fait oublier les pièges d'un environnement parfois hostile, un fil en barbelé s'est accroché à leurs bois. Arraché à la clôture sur une vingtaine de mètres dans l'ardeur du combat, le solide barbelé les a peu à peu ligotés, immobilisés jusqu'à épuisement pattes et bois mêlés, irrémédiablement enchaînés. Une lutte extrême de la conquête amoureuse et deux perdants unis dans la mort. Dame nature se montre parfois d'une  violence féroce.

 

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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 13:46

Pendant que je découvrais un pays entre tropique du cancer et équateur, l’orage tropical s’abattait sur mon village, Cadouin. Le petit ruisseau le Bélingou pris de folie s’est mué en torrent furieux, semant la perturbation et provocant de gros dégâts. Ce n’était pas le miracle attendu pour voir de nouveau couler notre fontaine de Saint Bernard !.....  Images de Dominique Fourteaux.

1) la rue rivière  2) le mascaret ?

3) le four des moines prendra t'il l'eau ?

                                   








4)la bouche d'égout geyser

5) la boite aux lettres gargouille




en savoir+ Sudouest.com

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 17:56

 Le plateau de la forêt Bessède a parfois connu des vents trop violents qui ont laissé de mauvais souvenirs. Mais ce  dimanche là pas un souffle !... 
Pour être dans l’air du temps, Eole était en grève !…
Guy venu de Biscarosse participer a un concours de planeurs en a fait les frais.
 Les planeurs une fois lâchés devaient utiliser les courants afin d’effectuer un circuit, Périgueux/Angouleme/Fumel et retour à Bassillac.
Pour Guy, aux commandes du  C 60, ça planait bien !...
 Un trajet Périgueux/Angouleme bien effectué malgré quelques difficultés.
 Mais...... au 170e kilomètre…….. point de Fumel a l’horizon !…
L’attraction terrestre d’un champs de tournesol tout juste ensemencé a vaincu les velléités voyageuses du C 60…..
Sur le plateau les moineaux, vaches , chevaux, ânes et moutons, les asphodèles, orchidées et autres fleurettes ont retenu leur souffle et regardé tournoyer l’oiseau blanc à la recherche de la plus petite brise avant  qu’il ne descende lentement…. et atterrisse un peu brutalement mais sans grosse casse.
 Paysan a donc démarré un moteur....celui du tracteur afin de tirer l’intrus de sa fâcheuse posture…..

 

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